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La ministre flamande de la Mobilité, Lydia Peeters, souhaite que des voitures autonomes circulent sur les routes flamandes d'ici 2026. Un groupe de travail flamand sur le transport autonome a élaboré une "feuille de route" à cet effet. Le ministre fédéral Georges Gilkinet avait annoncé précédemment qu'il n'y était pas favorable: "Les voitures autonomes causent autant de pollution". Pour de longs trajets il préfère favoriser le train que les voitures autonomes.
Son collègue flamand Peeters n'était pas d'accord avec ces points de vue et a révélé que la Flandre avait son propre groupe de travail, comprenant l'industrie, les universitaires et les instituts de recherche. Ce n'est plus le cas avec sa "feuille de route" pour l'autonomie.
En Allemagne, certains modèles sont déjà autorisés d'emprunter les autoroutes sous conduite autonome de "niveau 3". Le ministre fédéral de la Mobilité, M. Gilkinet,
L'ambition de Peeters est de délivrer des licences pour l'exploitation de robotaxis et de navettes autonomes d'ici à la fin juillet 2026.
La Flandre souhaite coopérer avec le niveau fédéral pour élaborer les règles nécessaires et s'adresse également aux autres régions.
On lit dans la feuille de route que la Flandre s'inspirera d'exemples internationaux, aux États-Unis et en Chine.
La ministre Peeters estime que les véhicules autonomes réduisent les embouteillages, améliorent la sécurité routière et permettent une meilleure utilisation de l'espace. Elle y voit également des avantages pour l'inclusion sociale. "Cette technologie peut fournir des solutions de mobilité aux personnes qui ont actuellement des difficultés à accéder aux transports."
Source: Belga, 28 mai 2024
