GTL-TAXI
Groupement national des entreprises de voitures de Taxis et de Location avec chauffeur

05/07/2024 - Formation des nouveaux gouvernements

Le GTL a transmis aux formateurs ses demandes de mesures prioritaires

Wallonie

Voici ce que nous demandons concrètement au prochain gouvernement wallon:

  1. Sous la législature précédente, un décret sur le transport rémunéré de personnes avec des véhicules de petite capacité a été approuvé. L'arrêté d'exécution a été approuvé et sera publié prochainement au Moniteur Belge. Il doit y encadrer les plateformes intermédiaires et assurer une concurrence saine et génératrice d’emplois. Nous demandons que le prochain gouvernement wallon veille à la mise en oeuvre de ce décret et arrêté importants pour l'avenir de notre secteur d'activité. 
  2. Le secteur demande également aux 3 Régions du pays de porter la fréquence du contrôle technique des véhicules taxi/LVC à 1 an, au lieu de 6 mois actuellement. La Wallonie est beaucoup plus stricte que la directive européenne (1 an après la date de la première immatriculation du véhicule, puis tous les ans); elle est aussi plus stricte que les autres pays de l'UE en ce qui concerne l'inspection des taxis et LVC: Aux Pays-Bas et en France. La première inspection a lieu un an après l'enregistrement du véhicule en tant que taxi, puis tous les ans. L'obligation d'un contrôle semestriel est excessive, coûteuse et complique le travail et la planification des exploitants et des chauffeurs de taxi. Une demande similaire est adressée à Bruxelles et à la Flandre.

Bruxelles

  1. Les taxis bruxellois ont vu leur recette diminuée par l'augmentation trop importante du nombre de licences, ce qui risque de se répercuter sur la qualité du service et sur les prix (quand il y a trop de taxis, comme c'est le cas à Amsterdam), les prix auront tendance à augmenter et s'ils sont trop nombreux,  ont s'attend à des dérives au niveau des chauffeurs, qui tenteront de survivre dans un marché saturé. Donc: ne supprimez surtout pas le numerus clausus. Les seuls qui en profiteraient, ce sont les plateformes intermédiaires. 
  2. Ne pas limiter comme l'a fait la législature précédente, l'utilisation des sites propres et bandes réservées aux bus (transport régulier). Le plus bel exemple: boulevard du Botanique. La fluidité des taxis, surtout pendant les heures de pointe, permet de desservir plus de passagers, de perdre moins de temps dans les files, ce qui permet d'éviter un nombre trop important de taxis (qui sont à l'arrêt pendant les heures creuses), comme c'est le cas pour le moment. 
  3. Reporter l'obligation d'achat de véhicules zéro émission pour les nouveaux taxis, prévue actuellement à partir du 01.02.2025. La suppression de cette obligation a récemment été décidée pour Amsterdam... C'est trop tôt, l'infrastructure de recharge des batteries nécessaire n'est pas encore disponible, on n'a pas encore une offre de véhicules zéro-emission qui réponde aux besoins des services de taxis : capacité encore trop limitée des batteries, véhicules abordables offrant suffisamment de place pour les passagers et leurs bagages, mais aussi pour le chauffeur par temps chaud -airco- et en hiver - chauffage.
  4. Ici aussi, le secteur demande de porter la fréquence du contrôle technique des véhicules Taxi/LVC à 1 an, au lieu de 6 mois actuellement.

Fédéral

Nous demandons  d'élargir le système des flexijobs au secteur des Taxis et LVC.

L'UCM nous a déjà promis de défendre nos demandes lors des négociations pour les nouveaux gouvernements. 

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