Les fédérations signataires - dont le G.T.L. - soulignent que la mesure aurait un impact majeur sur les entreprises des secteurs du transport de personnes et de marchandises, du commerce de combustibles et su secteur de la construction. Nombreuses sont celles qui comptent sur l’exonération dans leurs décisions d'investissement.
"Toute mesure qui désavantage les entreprises sur le plan fiscal pèse lourd dans les bilans. Nous insistons pour que vous abandonniez ce projet de suppression de l'exonération des plus-values sur les véhicules des entreprises. Dans le même temps, nos secteurs veulent prendre les mesures nécessaires pour évoluer vers un transport sans émissions ou à faible émission de carbone. Mais cela ne se fera pas si les entreprises concernées ne disposent pas des soutiens nécessaires."
"Nous tenons également à souligner que les plus-values jusqu'à présent exonérées dans la comptabilité des entreprises ont reçu le statut de plus-values provisoirement exonérées. Nous ne pouvons accepter que la suppression de l'exonération ait pour conséquence que les réserves accumulées historiquement soient ajoutées d'un seul coup au revenu imposable."
"Ce scénario mettrait à mal de nombreuses entreprises des secteurs susmentionnés en les obligeant à payer plus d'impôts directs. Il en résulterait une diminution des fonds propres de toutes ces entreprises. Aujourd'hui, par exemple, parmi les entreprises de transport, près d'une sur trois (31,45 %) a besoin de capitaux supplémentaires pour éviter de se retrouver en difficulté".
Un nombre sans précédent de faillites risque d'en être la conséquence directe et indésirable de la mesure annoncée. Nous vous demandons donc instamment de la revoir et de discuter avec nous de la solution qui peut être trouvée.