GTL-TAXI
Groupement national des entreprises de voitures de Taxis et de Location avec chauffeur

16/11/2022 - 2 obstacles à l'embauche de chauffeurs de taxis en Belgique

 

Dans le secteur des taxis aussi, on est confronté à une pénurie de chauffeurs. Et lorsqu'il y a trop peu de chauffeurs disponibles, les temps d'attente s'allongent quand vous commandez un taxi. Cela peut être ennuyeux si vous devez attendre en pleine nuit ou par temps froid. LEFOREM SL et Actiris

Nous parcourons ci-dessous 2 obstacles à l'embauche de chauffeurs de taxis en Belgique.

PREMIER DEFI

Les chauffeurs à temps partiel qui travaillaient le week-end ou la nuit ont été les premiers à quitter le secteur pendant la pandémie de covid ; ils doivent maintenant être remplacés de toute urgence. Les nouveaux chauffeurs à temps partiel sont difficiles à trouver, les demandeurs d'emploi préférant opter pour un FLEXIJOB (salaire net=salaire brut). Le gouvernement a limité ce statut à quelques secteurs - lisez : aux secteurs qui sont montés aux barricades et/ou qui sont privilégiés par le monde politique. Cela crée actuellement une concurrence déloyale sur le marché de l’emploi. « Vous ne pouvez pas me proposer un flexi-job, salaire net = salaire brut ? Dans ce cas, je ne suis pas intéressé par votre offre pour travailler le weekend; je préfère aller voir ailleurs, où le flexijob est possible. »

Pierre-Yves Dermagne , tous les secteurs n'ont pas besoin du statut des flexijobs. Mais le secteur des taxis, comme quelques autres secteurs (tourisme, HoReCa, autocars...), ont absolument besoin de ce statut.

DEUXIEME DEFI

Un candidat chauffeur doit obtenir un certificat de capacité pour pouvoir travailler. Si la procédure d'obtention est trop compliquée ou trop lente, les candidats se désistent.  
A Bruxelles, il faut passer des tests de sélection et réussir le parcours de qualification (Bruxelles Mobilité), passer un examen médical ("sélection médicale"), présenter une copie récente de son casier judiciaire vierge.
En Wallonie, le certificat de capacité est obtenu plus facilement mais il y a des villes qui imposent un examen de chauffeur de taxi. Certaines villes ne l’organisent qu’une fois par mois ou tous les deux mois et les candidats n’attendent pas…

En Flandre, on est confronté à un problème supplémentaire : il faut aussi pouvoir présenter une attestation "B1-" de connaissance du néerlandais. Un niveau si élevé - imposé par le ministre Ben Weyts en 2020 -  ne convient pas à notre secteur (qui est le plus diversifié de Belgique). Sans l’attestation requise, il y a déjà des chauffeurs de taxis actifs depuis plusieurs années qui quittent le secteur pour aller travailler ailleurs, à la STIB ou De Lijn, qui ne sont pas soumis à ces exigences et organisent les tests en interne. Une partie du réservoir classique de demandeurs d’emploi n’entre plus en compte pour le job de chauffeur de taxi en Flandre. Pour les partenaires sociaux, le gouvernement flamand aurait dû opter pour le niveau A2 (connaissance de base du néerlandais), qui est largement suffisant pour communiquer avec les passagers.

No alternative text description for this image


Top