GTL-TAXI
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03/11/2022 - Nous ne sommes pas des plateformes !

Le secteur  est profondément préoccupé par la proposition de directive de l'UE sur le statut des travailleurs des plateformes.

Bruxelles, le 3 novembre 2022

Via communiqué de presse, les représentants de plusieurs secteurs se disent préoccupés par la direction que prend le Parlement européen par rapport au projet de directive sur les travailleurs des plateformes.  Il reclassifie les travailleurs indépendants qui travaillent pour des plateformes numériques dans l'UE, en tant que travailleurs salariés.

L'IRU (Union Internationale du Transport Routier -le GTL est membre), CEEMET, HOTREC, EBF-BCESA et l'ECEG - qui représentent le transport routier, l'hôtellerie et le secteur bancaire, ainsi que les industries chimiques, métallurgiques, d'ingénierie et technologiques - sont très préoccupés par les impacts négatifs de la proposition de directive, négociée au Parlement européen.

La définition excessivement large de la proposition reclasse essentiellement tout collaborateur indépendant qui utilise un ordinateur pour organiser son travail comme un travailleur de plateforme numérique. Cela mettrait en danger la viabilité financière et opérationnelle de nombreuses petites et moyennes entreprises (PME).

Les représentants du secteur appellent les membres du Parlement européen à rejeter le champ d'application excessif de la directive, qui couvrirait sous sa forme actuelle la plupart des entreprises, y compris les PME, opérant sur le marché de l'UE.

L'approche du Parlement s'écarte de l'objectif initial de la directive, qui est de corriger le comportement illégal des grandes entreprises multinationales. Elle aurait, au contraire, un impact sur les entreprises qui opèrent sur le marché depuis des décennies, en respectant les règles et en payant leur juste part d'impôts.

Le Parlement européen devrait soutenir une définition plus étroite des plateformes numériques de travail, conformément à la proposition initiale de la Commission européenne, et exclure expressément les PME du champ d'application de la directive.

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