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Home
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Le nombre de licences pour les taxis de rue, avec des chauffeurs qui roulent pour des plateformes, est officiellement porté de 1.425 à 1.825. Ceux-ci ne pourront travailler que sur réservation préalable en ligne et ne pourront pas utiliser les places de stationnement et les voies réservées aux taxis de station. En outre, les courses effectuées sous les deux catégories de licences, seront soumises à de nouveaux tarifs.
Un exemple est l'augmentation du prix du kilomètre pour les taxis de station à 2,30 euros. Techniquement, cela ne fonctionnera pas car les tarifs n'ont pas encore été adaptés dans les taximètres. Et même si c'était le cas, aucune connexion ne pourrait être établie avec le serveur externe, témoignent les collègues de Bruxelles.
Il n'y a pas de pénurie de voitures, mais bien de chauffeurs. Le nombre de licences pour les taxis de station est limité à 1.425. Mais ce n'est pas vraiment le problème. Le manque de chauffeurs, en revanche, est énorme. Actuellement, 625 places sont vacantes dans les entreprises bruxelloises de taxi de station. Et ce alors que le nombre de licences de taxis de rue passe de 1.425 à 1.825.
Au total, il y aura donc un maximum de 3.250 véhicules autorisés à Bruxelles. Est-ce un chiffre viable ? Ou bien les chauffeurs de taxi devront-ils rouler trois heures de plus après leurs heures de travail chez Uber ou une autre plateforme ou centrale pour rembourser leur voiture ? L'avenir nous le dira.
GTL examine les lacunes dans la mise en pratique de la nouvelle législation
Nous sommes assez satisfaits de l'augmentation des tarifs, avec l'application d'une indexation annuelle (à partir de 2023). C'est une bonne chose en période d'hyperinflation. Et l'introduction d'un tarif minimum et maximum pour les taxis de rue protègera les clients (surge pricing) et les chauffeurs (dumping).
Problèmes techniques
TARIFS
Des questions subsistent sur la manière d'appliquer les nouveaux tarifs. Que paieront in fine les clients ?
PAS PRÊTS POUR L'APPAREILLAGE EXIGÉ
Les choses sont tout à coup allées si vite que très peu de véhicules sont équipés de l'appareil de mesure requis dès le premier jour, c'est-à-dire aujourd'hui 21 octobre; il doit inclure une fonction de stockage sécurisé des données des courses, et permettre de transmettre celles-ci vers le serveur externe, du gouvernement bruxellois.
Et le contrôle sera nécessaire, notamment dans les taxis de rue, qui ne disposent actuellement d'aucun taximètre et donc d'aucun système d'enregistrement numérique des données.
